P BEN a écrit:
Je me pose de nombreuses questions sur l'interprétation des chiffres, les mesures du DIYeur, les protocoles à appliquer et les outils 'abordables'.
J'utilise couamment : Des multimètres, un scope bicorbe classique, un GBF sinus à pont de Wien, un Distortiomètre à pont de Wien lui aussi, un petit géné de fonctions surtout pour les rectangulaires et les traingles (sinus 'conformé' très moche).
A l'ère de l'informatique domestique, nous disposons de plus de moyens gigantesques dans notre PC....mais je suis un peu dépassé par le mode d'emploi !!!!
C'est vrai, et pourquoi s'en priver !
Il y a deux catégories de logiciels:
- Ceux qui utilisent les "cartes sons" dont sont déja équipés nos PC
- Ceux qui nécessitent un matèriel (hardware) spécifique.
Dans les deux catégories on trouve l'essentiel: des scopes et des analyseurs de spectre.
- Les scopes ne remplacent pas un "vrai" appareil autonome, mais c'est mieux que rien.
- Les analyseurs permettent des mesures de bande passante, de distortion (THD et IMD) et (indirectement) d'impédance de source (ampli, préamplis, etc), de charge (hauts parleurs).
Les logiciels basés sur une "carte son" souffrent des limites de celles ci (bande passante limitée à 20Khz pour la plupart) mais bénéficient d'une meilleure précision ou dynamique qui frise les 100dB.
Ils sont (presque) toujours associés à un générateur programmable en fréquence, niveau, formes d'ondes diverses et variées.
Leur plus gros problème vient de la multitude de réglages de niveau et de sensibilté possibles (dans le "mixer" Windows) qui rend pratiquement impossible un étalonnage "absolu" (en volts ou en ampères, c'est pour ça qu'il faut un autre appareil à côté) mais, sous réserve de ne jamais satutrer l'entrée, de très précises mesures "relatives", càd en décibels.
Les fonctions "scope" et "générateurs" ne sont pas crédibles au delà de quelques kilohertz.
Ceux basés sur un matériel spécifique (qu'il faut acheter) sont plus rapides, couramment jusqu'à 10 ou 20 Mhz sans se ruiner, au prix d'une dynamique réduite, moins de 50dB.
Citation:
J'ai vu passer plusieurs liens vers des outils, des méthodes, et des formules. reste...le mode d'emploi
Pour commencer, on parle tout le temps de distorsion harmonique et d'intermodulation.
"….Pour la mesure du THD, je crois que l'usage de faire la mesure à 1000 Hz est une approche plus marketing que 'scientifique'. A 1000 Hz, milieu de la bande traitée (en échelle log) tous les amplis marchent bien (ou presque !), les signaux carrés bien carrés et la THD minimum.....
Oui, ça peut se justifier par besoin de comparer avec des chiffres publiés.
Citation:
Et puis, c'est vachement compliqué pour la DIM....contre laquelle j'applique les remèdes suivants : Réserve de puissance, multi amplification, haut rendement…."
Pour mon oreille, la THD est ennuyeuse dès...100 Hz car les harmoniques générées donnent en plein dans la zone de sensibilité max de ladite oreille (je vous ai pas dit mais je suis à moitié sourd, comprendre que je n'entends que d'un coté, le droit !)... et je pense aussi pour les vôtres mais avec 2 zoreilles, çà doit être terrible.
Une analyse de spectre peut se faire à n'importe quelle fréquence et montre TOUTES les harmoniques, au moins jusqu'à 20Khz.
Citation:
Pour la DIM, c'est plus compliqué. D'abord, il y a plusieurs définitions du taux je crois, et des méthodes de mesure associées. Ensuite, Distorsions harmonique et DIM sont engendrées par les mêmes défauts, à savoir les non linéarités de transfert, et sont impactées (aggravées ?) différemment selon la fréquence à cause des capas parasites qui traînent un peu partout.
DIM (ou IMD) n'est qu'une autre méthode plus contraignante que la THD de mesurer la distorsion d'amplitude.
Au lieu d'appliquer une fréquence unique, on en utilise au moins deux (ça se rapproche très légèrement de la musique
) et on regarde comment elles se "mélangent" avec un analyseur de spectre.
Sans distorsion, les deux fréquences apparaissent seules à la sortie du montage testé.
Dans la vraie vie, on observe leurs somme et leurs différence qui se remélangent entre elles à leur tour . . .
Il y a plusieurs "standard" de mesure résultant historiquement de leur difficulté de mise en oeuvre si on n'a pas la chance de disposer d'un analyseur de spectre, outil rare et cher.
Les deux fréquences étaient choisies éloignées afin de pouvoir être facilement séparées par des filtres, leurs amplitudes relatives semblent avoir été choisies (comme le 1000 Hz da la THD) pour que les chiffres ne soient pas trop mauvais.
Avec un analyseur de spectre (comme nous pouvons tous en avoir un gratos avec nos PC,) la visualisation et la compréhension est facilitée en choisissant deux fréquences voisines, ( =< de 500Hz) assez haut dans le spectre (=> 5Khz) et d'égale amplitude.
Les diverses non linéarités provoquent alors (au moins) une "raie parasite" à la différence (ici 500Hz) dont on compare l'amplitude avec celle des raies originales, en dB ou en %, comme on veut !
Citation:
Enfin, le dégradé d'harmoniques (quelqu'un peut-il m'expliquer comment çà s'interprète ? - acoustiquement bien sûr !) dépend de la réponse en fréquence de l'ampli, et donc de la position du point de départ.
Si l'ampli génère des harmoniques (il ne devrait pas, mais il le fait) autant qu'elles ne s'étallent pas dans toute la bande audio.
Surtout, autant l'oreille tolère bien les harmonique paires, autant elle est génée par les impaires de rang élevée.
Citation:
Pour ma part, je soigne la mesure dans les fréquences basses, là ou on a besoin de watts et ou les harmoniques sont perçues jusqu'à des rangs élevés....Passé 10 ou 15 kHz, les DH et IM sont à mon avis moins audibles mais peuvent perturber salement une boucle de CR....
Soigne toi bien
L'analyse spectrale met en évidence le phénomène de "deal" propre à toute contre réaction: on sacrifie une chose au profit d'une autre . . .
Typiquement, une contre réaction réduit l'amplitude des premières raies (H2, H3 ..) tout en en faisant apparaitre de nouvelles de rang élevé (H5, H7, H9).
Ce n'est pas forcément plus agréable à écouter !
Citation:
Et en prolongement du sujet, à quoi servent les bandes passantes au delà de l'audible ?
Précisément à ce que le "deal" avec la CR n'aboutisse pas à créer trop de raies parasites de rang élevé.
En fait, c'est surtout le dépahasage dans la bande qui les provoque, et pour "tenir" disons moins de 10° à 20 Khz, il faut que le gain ne s'effondre pas au moins jusqu'à 100 Khz
AVANT l'application de la contre réaction.
Transfo de sortie inclus si celui ci est dans la boucle
Yves.