Salut Greg ,
Je n'ai rien , ni pour , ni contre , les profs d'électricité universitaires , mais à ma connaissance , pour protéger efficacement d'un éventuel bruit électromagnatique à basse fréquence (< 150ou 200 Hz), il faut bien autre chose qu'une couche de métal cuivré de quelques dizièmes de mm tel telle qu'un "plan de masse" périphérique de circuit imprimé ...
Une bonne tôle assez épaisse en métal ferreux , voire du mu-métal (comme autour des tubes cathodiques de scope ou d'anciennes TV) me semblent bien plus efficaces à ces fréquences ...
Je ne vois d'ailleurs pas pourquoi il y aurait du 50 Hz électro-magnétiquement et fortement rayonnant ailleurs qu'à proximité d'enroulements de transfos ou de selfs , mal positionnés ou tout proches d'un AOP ...
Et si c'était éventuellement le cas , on peut toujours prévoir d'implanter l'AOP un peu plus loin ...
Et comme dans la structure interne des AOP que nous pouvons utiliser en BF , il y a très rarement des bobinages ou autres composants qui pourraient être "influencés" ou "récepteurs" sensibles à je ne sais quel rayonnement electromagnétique issu du 50 Hz (ou 100 Hz si "redressé") ...
Cela me fait un peu penser à l'utilisation "shadock" de câbles blindés (prisés des DIYeurs formatés par des gurus forumesques ??) dans des circuits BF à basse impédance , blindages supposés éliminer les ronflettes !
Alors qu'une bonne implantation des composants , un peu de torsadé là où c'est utile ... et surtout une étude correcte du chemins des courants dans la réalisation du "câblage" ... donnent toujours les résultats attendus !
Oui au blindé pour de très grandes longueurs et pour des signaux faibles à haute impédance comme ceux qui "sortent" d'une gratte électrique ou d'un micro "de scène" ... mais "niet" pour hypothétiquement se rassurer sans fondement justifié à l'intérieur d'un ampli BF
Le risque d'utilisation d'un "plan de masse" sur circuit imprimé est parfois insoupçonné :
Effet capacitif sur les longueurs non-négligeables du cheminement des pistes voisines du "plan de masse" , donc chûte potentielle des fréquences élevées particulièrement sur les signaux faibles , voire même parfois oscillations "parasites" à hautes fréquences (> à plusieurs mégahertz) qui embistrouillent souvent la vie des DIYeurs ...
Mais industriellement parlant, c'est probablement moins cher de conserver les surfaces de cuivre superflues d'un circuit imprimé que de les "dissoudre" avec un produit adéquat (genre perclhlo) ou de les "raboter" mécaniquement pour les supprimer ...
Et quand en plus , on utilise (trop) souvent ce "plan de masse" comme "mise en commun des retours de masse" d'un ou plusieurs étages" (erreur funeste favorisant la ronflette) , ceci pour économiser soit un peu de fil de câblage , soit un peu de temps d'utilisation de matière grise pour fignoler l'implantation , c'est alors souvent la cause initiale du début des emm...des !!!
Comme je suis inconditionnellement flemmard , très peu spécialisé en conception de circuits imprimés et que j'aime bien pouvoir fignoler facilement (si nécessaire) mes bricolages en BF , sans voir se décoller les pistes trop fines sous l'effet du fer à souder , je préfère le bon vieux montage en l'air ou sur barettes à cosses sérieuses... , celui où je maîtrise mieux le cheminement (modifiable) du câblage.
Mais ce n'est que mon avis ...
Daniel