trappeur a écrit:
J'en suis à choisir le mode de commande:
1 circuit déphaseur simple (commande horizontale comme ils disent)
2 circuit déphaseur + tension continue auxiliaire (commande verticale)
3 déclenchement par UJT (unijonction classique mais éprouvé)
4 diac
5 autre chose de mieux ???
Il faut une commande sûre pour les thyristors.
Quand je dis sûre, je veux dire qu'il faut obliger le thyristor à entrer en conduction au moment voulu de la demi-sinusoïde et à rester conducteur jusqu'au passage par zéro de cette sinusoïde secteur.
Ca a l'air d'un truisme, mais sur une charge complexe, donc non résistive, ça devient vite la quadrature du cercle.
A mon avis, il faut laisser tomber les déclencheurs simples comme les diacs et les ujt pour trois raisons:
- Leur seuil de déclenchement n'est pas assez précis et reproductible.
- Ils ne délivrent qu'une impulsion unique.
- Pas facile de les asservir avec une tension d'erreur
L'impulsion unique par demi alternance suffit en théorie, mais en pratique, on se rend compte que sur charge inductive, ou réactive il faut "accompagner" le thyristor pendant quelquefois plus d'une milliseconde pour être certain de son amorçage.
Je préconise donc une salve d'impulsions de commande qui dure jusqu'au passage par zéro du courant (en espérant que ce passage par zéro du courant coïncide avec celui de la sinusoïde d'entrée, ce qui n'est pas gagné).
Autre solution, passer par un opto-triac (je ne sais pas s'il existe des "opto-thyristors") et maintenir le courant de led comme on le ferait de la salve d'impulsions.
Le circuit de déphasage peut être réalisé avec un petit microcontrôleur ou plus simplement avec 2 ou 3 cellules d'un quadruple ampli-op comme le LM324 ou d'un quadruple comparateur comme le LM339.
Il est alors très facile de réaliser un asservissement en tension continue pour réguler l'alimentation.
Il est à noter que j'ai surtout l'habitude d'utiliser des triacs et non des thyristors, mais je pense que les problèmes de base sont les mêmes.
Patrice