Salut David, bonjour za tous.
Ravi de te revoir sur terre....A Fécamp, l'endroit ou on recrutait les matelots s'appelait 'le bout menteux' on se demande pourquoi (S'appelle toujours ainsi mais on n'y recrute plus....). Tout matelot jurait au retour de la pêche qu'il ne remettrait jamais les pieds sur un bateau !!!! A la prochaine campagne donc !

Pour les ms, c'est pas catastrophique. Le petit algo qu'Yves a posté (qui calcule le transfert d'un filtre RC) montre que cette valeur permet de respecter les limites de déphasage communément admises.
AMHA, 12, c'est presque mieux que 18....(ce qui fait F0 = 13 Hz au lieu de 9 Hz)
AMHA again, ce qui importe c'est aussi de supprimer l'amplification du continu ou de tout ce qui est en dessous de ....disons quelques Hz (sauf à tout réguler et stabiliser, ce qui n'est pas forcément la solution la plus simple).

Enfin, puisque çà rentre dans le sujet de ton fil, il faut aussi considérer les effets secondaires principalement dus aux interactions (transfert et déphasages) entre découplages et liaisons.....dangereuses ! Les adeptes du motor boating en savent quelques choses !

PB

PB

un petit dévellopement s'il vous plait ?

les précédentes se sont déroulées il y a 15 ans...J'ai donc le temps...

Vu le traitement de cheune ( chien en charentais) qu'on réserve sur le canote ou j'ai navigué, je ne remettrais surement pas les bottes sur ce pont là. Il existe bien d'autres navires cependant.

DAvid

Compliqué : La ligne d'alimentation constitue une CHARGE pour les étages, qui augmente lorsque la fréquence diminue (et aux hautes fréquences si les capas sont de qualité insuffisante). Elle constitue aussi, pour les très basses fréquences (et parfois aussi les hautes) une ligne de réaction entre étages, avec des déphasages, qui s'ajoutent à ceux dus aux liaisons. Ce qui explique le motor boating (Voir Niquist) visible mais aussi parfois peu apparent (Fréquence < Hz, amplitude limitée....). Bref, une courbe de réponse très accidentée dans les TBF, la ou ne va jamais voir. D'ou l'intérêt de limiter la BP des liaisons....aux alentours de 10 Hz.
PB

Ok, Je pensais qu'il y avait une explication plus subtile entre les interactions des différentes coupures ( liaisons/découplage), qu'une simple limite de BF comme stipulé.
Une erreur commune pourtant chanté à plein poumon, que de surdimensionner toutes les capas... de découplage, d'alime ou autres.
DAvid

Bah, pour les alimes, on peut en mettre un peu plus pour limiter les risques de ronflette à 50 ou 100 Hz.....mais d'expérience, c'est rarement par là qu'elles viennent.
Pour les autres, découplages et liaisons, en mettre plus ne sert a rien...(sauf a rattraper une mauvaise approche des zimpédances )
PB

Bonjour,
dsdn a dit :

La seule explication que je connaisse est que le fait de répartir les constantes de temps entre 3 et 10 Hz, par exemple, évite les rotations de phases brutales d'autant plus préjudiciables à la stabilité que le taux de contre-réaction de la boucle est important.

Pour les condos d'alim, plus leur valeur est importante, plus ils sont efficaces dans le bas (Fc), mais plus leur impédance inductive augmente dans le haut du spectre (c'est pourquoi il existe des séries "ESR", je crois). On peut remédier à cet inconvénient par la mise en parallèle de condensateurs de plus faible valeur et en ajoutant un condensateur polypropylène ou polystyrène de quelques centaines de nF en parallèle.

Pour les mêmes raisons, on peut doubler les condensateurs de liaison par un polystyrène de quelques dizaines de nF ou quelques nF.