michel a écrit:
. . .
Pour en revenir à Lundhall, ne pourrait-on comparer le noyau utilisé à un torique, plutôt qu'à un double C classique ?
Un torique qui aurait été coupé en deux afin de pouvoir y aménager un entrefer ....
Dans les deux cas la forme n'épouse t-elle pas mieux la fonction et les pertes d'inductance ne sont-elles pas réduites ?
Les lignes de champs ne sont-elles pas mieux maintenues dans le noyau ?
Michel.
Un des arguments en faveur des circuits roulés (tores ou double C) c'est que le flux est toujours dans le sens des "grains orientés" alors que dans un EI, il est perpendiculaire au moins dans la partie verticale du "E".
Est ce ou non un avantage en audio, et sutout lorsque on doit ajouter un entrefer ?
Je n'ai pas la réponse.
Ce que je peux affirmer, c'est qu'en présence d'un entrefer la qualité de la tôle devient moins critique.
Avec du M6X, on passe d'une perméabilité de presque 20000 à moins de 1000 (l'inductance primaire s'en trouve divisée par 20 pour un nombre de tours constant), par contre on peut toujours profiter de sa capacité à supporter de plus fortes inductions avant de saturer.
Ce qui me semble intéressant à creuser chez Lundhall, c'est la répartition des enroulements sur deux bobines.
Malheureusement, je n'ai jamais eu l'occasion d'en voir un de prés.
Je suis prèt à parier qu'elles sont identiques.
Industriellement, c'est très malin pour obtenir divers rapports de transformation en limitant le nombre d'éléments de base.
Certains transfos d'alimentation de TV (Philips TVC4) étaient fait comme ça, les deux "moitiés" étaient strictement identiques et mise en série ou en parallele pour obtenir les tensions souhaités.
J'en ai réutilisé beaucoup pour alimenter des amplis haute fréquence sous 1000Volts 1 Ampère ! ! !
Peur de rien à l'èpoque
On peut obtenir (presque) n'importe quelle tension avec ces trucs.
Si vous en voyez ne les laissez pas passer.
Yves.