Guy a écrit:
Yves,
apprends nous des choses sur Miller STP. C'est quoi le facteur déterminant? Je pensais que c'était la capacité inter-électrodes et je ne vois pas de grande différence entre l'ECC81 et ECC83?
Par ailleurs, je croyais que le risque était surtout à l'entrée de l'"étage de puissance, donc le choix d'un SRPP atténue le risque?
Merci prof
Guy
Bon, l'effet Miller est du à la capaclté grille/anode. Il ne se manifeste que pour un montage en cathode commune, le classique entrée sur la grille, sortie sur l'anode.
Cette capacité renvoie sur la grille une partie du signal présent sur l'anode, comme une contre réaction puisque ces signaux sont en opposition de phase et les fréquences éleveés s'en trouvent atténués.
Cet effet est d'autant plus marqué que :
- La valeur de cette capacité est grande
- Le gain de l'étage est important
- La valeur de la résistance de fuite grille est élevée (si elle est faible, elle shunte cette contre réaction)
- L'impédance interne de l'étage précédant est grande (même raison que ci dessus)
Beaucoup de schémas "vintage" utilisent une triode à grand gain (ECC83, 6SL7) avec un pot de 470K en guise de fuite grille, l'atténuation aux fréquences élevée est maximale quand le pot est micourse.
Ceci produit une son "doux" très "tube ancien" !
La capacité grille anode d'une penthode est trés faible grace à l'écran qui fait "écran"

et souffre beaucoup moins de l'effet Miller malgré un gain plus important.
Cet avantage disparait en UL quand l'écran ne joue plus ce rôle.
Yves.