Non, tu inverses le problème.
Un tube ne demande que trés peu d'excursion de courant dans sa grille.
En d'autres termes, il n'y a qu'exceptionnellement du courant dans la grille, il n'est sensible qu'au variations de tension.
Mais ceci produit des variations de courant d'anode qu'il faut convertir en variations de tension pour attaquer le tube suivant.
On alimente donc l'anode à travers une résistance ou une impédance non nulle de sorte que la variation de courant provoque une variation de tension à ses bornes.
C'est le rôle de la résistance de charge, représentée sur les graphes par la pente de la droite de charge.
On voit bien que, pour un tube donné, la variation de tension est d'autant plus importante que la droite de charge se rapproche de l'horizontale, c'est à dire d'une valeur ohmique infinie.
Mais on voit aussi que, la variation de courant tendant vers zéro, la puissance délivrée tend vers zero.
Or, comme trappeur l'a signalé dans un autre fil, même un petit étage doit fournir un peu de puissance, au moins celle qui est consommée par la résistance de fuite grille de l'étage suivant.
Ceci fait en réalité tourner la droite de charge statique dans le sens horaire autour du point de repos.
Puis vient l'effet Miller qui provoque une augmentation de la capacité d'entrée, laquelle consomme du courant alternatif ....
A suivre.
Yves.
_________________ Seules les choses que l'on refuse de comprendre en leur attribuant des propriétés magiques semblent compliquées.
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