Bonjour Totof, tu es toujours le meilleur pour nous trouver des docs intéressantes.
Tiens, j'essaierai d'en savoir plus, ayant des connexions universitaires à Caen....
Cela dit, une grosse remarque qui me démange chaque fois que je vois les équations 'classiques' où µ, gm, et Rho sont les principaux (seuls
) paramètres :
Dommage que la remarque faite au début du document de Caen ait été oubliée par la suite. Pb de maths ??
Je la rappelle
: Les équations simples mettant en oeuvre lesdits paramètres sont justes bien sur, mais elles ne s'APPLIQUENT QU'AUX PETITS SIGNAUX
, comme en témoigne le symbole différentiel utilisé. Nous, on sait bien que ces paramètres varient puisque les data sheets de certains tubes donnent leurs courbes (Ex 300B, 6528 etc...), mais en fixant une ou deux variables pour que çà reste lisible
Alors, pour les grands signaux, ces équations ne veulent plus dire grand'chose. Désolé pour ceux qui ont passé des heures (minutes ?) à mettre le SRPP en équation.
En fait, si on intégrait ces variations, l'intégration des équations fonctionnerait.
mais il faudrait des jours (mois, années...) pour y parvenir.
Les modèles genre Norman Koren, Duncan......apportent une solution empirique et finalement, la courbe obtenue étant très proche des mesures, on peut - doit - considérer ces modèles comme valable, surtout si on regarde la dispersion des tubes qui est bien supérieure aux pouièmes laissés par ces modèles.
Je me pose toutefois la question de savoir quel est le domaine de validité du modèle utilisé en particulier pour l'impédance d'entrée qui est prise = Rg en // avec les capas Cgk et Cag. Ceci est acceptable tant que la grille est suffisamment négative. Y ajouter une diode (ou l'équation de Langmuir pour Vgk > Seuil) permettra de 'piéger' l'effet du courant de grille qui est masqué sur le modèle proposé.
Sauf si on veut faire de l'extrême avec des RG > Mégohm, ceci devrait suffire à nos simus, ce qui se passe lorsqu'on sort du domaine linéaire n'ayant pas besoin d'une précision démentielle, sauf pour ceux qui veulent faire de la classe x2 !
En second lieu, la mesure de la distorsion sur ces modèles me semble être un exercice hasardeux. Les pouièmes évoqués plus haut deviennent prépondérants et je préfèrerai un modèle empirique pour chaque tube, déduit de la capture des vraies courbes, et déterminé par une intelligence artificielle (Sas V12
) ou a défaut manuelle.
Pour conclure, je conseille aux utilisateurs de modèle de réaliser un témoin pour valider le domaine de validité du modèle. (Par ex, pour une ECC83, tracer le réseau Ia/Va en faisant varier Ia de 0 à 20 mA et Va de 0 à 1000 v pour faire apparaître les aberrations et limites du modèle, s'il en est). Pour la distorsion, mesurer !