Chanmix51 a écrit:
C'est le cas où le gain réel ne dépend plus que du taux de CR et non plus du gain en boucle ouverte.
N'assure-t-on pas par là même une distorsion d'amplitude minimale ?
Tant que le système est linéaire, c'est le cas. La bande passante élargie revient aussi à prolonger la constance du gain avec la fréquence.
Lorsqu'un élément non linéaire est inséré dans la chaine, la distorsion générée tend à être également corrigée, mais cela au mépris de la transition linéaire/saturé (inévitable, le système étant borné par les rails d'alim) : la frontière entre les deux "mondes" devient de plus en plus marquée, si bien que la moindre mise en saturation se traduit par l'apparition d'harmoniques de rang élevé.
Si on rajoute à cela des "mémoires" dans le circuit (transfos, capacités), la correction s'effectue avec du retard et l'électronique s'enraye!
Les étages à fort gain ne facilitent pas non plus la tâche, ceux-ci ayant tendance à partir rapidement en saturation lorsque l'erreur à corriger devient excessive. On ne soigne pas le mal par le mal...
NB : généralement on préfère écrire A = Ao / (1
+ ß.Ao), ça fait plus stable!! Enfin, ça dépend si tu utilises un sommateur ou soustracteur dans ton schéma bloc... Question de convention!