Bonjour,
De ma propre expérience, ces configs avec cathodes swingueuses sont génératrices de soucis....
Il y a deux Pb liés à l'émission thermoïonique entre filament et cathode :
1 - Le vieillissement du tube
2 - Le passage de signaux entre cathode et filament et vice versa.
Le vieillissement est quelquefois donné pour les tubes russes (et surement d'auytres aussi), en fonction de l'écart de potentiel moyen vs la cathode. La limite positive vs cathode est souvent (toujours ?) inférieure en val absolue (souvent +100 v et - 200 v).
Le passage de signaux dépend du montage. Avec un cathode découplée ou reliée à la masse de signal et le filament lui même référencé avec une impédance faible à la masse, il y a peu de problèmes.
Avec des cathodes swingueuses, les problèmes arrivent. Le SRPP est un bon exemple. Il est assez peu sensible au bruit amené pas le filament mais en revanche, il pollue fortement l'alimentation filament. Si celle ci présente une impédance un peu élevée VS la masse de signal, elle va transmettre les signaux aux autres tubes qu'elle alimente. Si d'aventure, cette ligne alimente un étage à petits signaux avec cathode non découplée en amont du SRPP, on à une jolie boucle....bruits bizarres garantis ! Dans ce cas, le chauffage en continu n'apporte rien. Je crois que Mr Hiraga avait écrit un papier la dessus, à propos des Pbs du SRPP. Je l'ai expérimenté à mes dépends et cherché de longues heures la causes de mini accrochages synchronisés avec le 5O Hz. Résolu par un petit transfo à 12 € qui alimente séparément les cathodes des SRPP.
Encore eux, les fabricants indiquent parfois une valeur maxi de résistance entre cathode et filament (Ex Philips ECC40, EF4x....)
--> précautions nécéssaires en cas de cathode non découplée, SRPPs, Cathodynes, Schmitts, et cathode followers,
PB