Salut à tous,
bel exercice ma foi , et belle maîtrise de la part de Philby de son simumateur et de son crayon.....
J'aime bien résumer les choses quand il se trouve quil y en a pas mal à résumer:
_ On vient de voir qu'il est parfaitement possible d'ajuster grace à un pont de résistances la symétrie d'un déphaseur.(et j'ajoute que ça n'a rien de pénible)
_s'agissant d'un montage en pont à cathode couplées on bénificie d'une réelle indépendance vis à vis des variations de caractéristique des tubes.
_comme l'a rappelé Yves on attaque un push de penthodes , un triple même soit 3 résistances de grille en // que je ne peux pas choisir trop élevées à cause de la polar fixe . Mais je ne tiens pas à les choisir trop élevées justement pour que la variation prévisible ne soit pas un écroulement. Je compte même limiter la charge de chaque SRPP à environ 30K.
_ là il me faut du courant , en fait 2mA suffisent (de chaque côté) pour atteindre facilement et dans tous les cas le swing de tension nécessaire sur les grilles du push.
_ le SRPP est parfaitement capable de fournir cela , en fait quand il est équilibré , (c'est à dire que chaque tube du SRPP fournit la moitié du courant dans la charge) un SRPP peut fournir 2 fois le courant de repos.
avec 4mA de courant de repos c'est bon, j'obtiens facilement 1mA de chaque tube .
_ l'autre choix possible c'était deux triodes en // et là je double le courant la pente et Miller, mais pas le µ .
_ c'est vrai aussi que c'est plus interressant d'avoir un grand µ, mais le calcul du pont de résistances se fait en tenant compte du gain et l'équilibre s'obtient quelque soit le gain....
_ pourquoi est ce important d'avoir un déphaseur qui donne la même amplitude pour les deux signaux déphasés ?
_ si le push est en classe A, tous les tubes conduisent pendant toutes les alternances et on obtient dans tous les cas en sortie du push des amplitudes égales car elles sont la somme des amplitudes des deux signaux déphasés amplifiés par le push, si l'un des deux vaut 1 et l'autre 1,2 le résultat est deux alternances égales à 2,2 .
_ si le push est en classe AB chaque tube ne conduit que pendant l'alternance qui augmente son courant, très peu pour l'autre alternance qui le bloque très vite. Le résultat est que chaque alternance en sortie du push dépend principalement d'un des deux signaux déphasés et que si déséquilibre il y a au niveau déphaseur on le retrouve en sortie du push.
_ j'en déduis donc qu'un push en classe AB est plus sensible à l'équilibre du déphaseur qu'un push en classe A.
Me trompe -je quelque part ??
A suivre j'espère