Analyser le schéma de l'Ampex est assez intéressant.
Pourquoi toutes ces ECC82 ? Peut être simplement pour simplifier la maintenance, qui sait
Encore qu'elles doivent résister plusieurs dizaines d'années dans les conditions où elles sont utilisées.
Ce tube est, selon moi, une sorte de cheval de trait à tout faire, c'est ce pourquoi il a été conçu et très largement utilisé à toutes les sauces du temps des TV à tubes, depuis l'étage de sortie vertical, divers oscillateurs, séparateur de synchro et bien d'autres fonctions fantaisistes.
Ses caractéristiques ne montrent rien de fabuleux, faible pente, faible résistance interne, faible gain et peu constant.
Il est sans doutes de ce fait moins critique à fabriquer que d'autres merveilles plus "pointues".
Pourtant, si on regarde comment il est utilisé, on voit que chaque étage est soumis à une petite CR locale, soit par ommission du sempiternel découplage de cathode, soit explicitement (R804 dans le deuxième étage) ou plus simplement en suiveur de cathode comme dans le driver.
En fait il n'y a
aucun condensateur de découplage de cathode dans tout l'ampli
La boucle de CR globale ne comporte aucun artifice de correction de phase, la bande passante est simplement un peu raccourcie par R805 C812.
Le transfo de sortie ne doit pas être si mauvais

... surtout si on considère que l'on a affaire à une structure à la Williamson !
L'alimentation n'utilse que des filtrage RC de valeur trés raisonnables, le transfo d'alim ayant probablement une excellente régulation, pas de self, pas de suroscillations !
Et même pas de chauffage en continu.
Bref, rien d'idiophile
Et enfin l'attaque des grilles des finales en direct garanti un temps de récupération nul aprés une éventuelle surcharge.
Je ne sais pas si le concepteur s'est vu imposé les ECC82 ou si c'est son choix délibéré, mais il s'en est plutôt bien sorti.
J'espère avoir un jour l'occasion d'en "torturer" un
dsdn a écrit:
La j'avoue je trouves cela affligeant au point de demander si l'on ne pourait fermer le claque M... , en question.
On pourrait ... mais on rigolerait moins
Yves.