Citation:
Ensuite, il faut tout RÉDUIRE pour que ça puisse être gravé sur un master ( avec des exigences techniques drastiques - notamment ne supportant pas le hors phase)
Oui mais non : on a des acétates et des pressages impecs, avec ce qu'on veut ou presque dessus si on sait bosser : pas plus de 15 minutes par face de 30 cm/33 1/3, pas de compatibilité mono.
Bien travaillé ça marche impec sur un système sérieux, trop travaillé ça gicle chez pas mal de monde, alors les neuneus des maisons de disques la jouent Procuste et coupent tout ce qui dépasse, plus un mix compatible mono, plus plein de merdes pour que ça "sonne" sur des Auratone ou des Bouse. Au final on a de la merde qu même de la compression MP3 façon Jean-Kévin ne salopera pas vraiment plus.
Citation:
La matière vinyle utilisée n'étant en plus que les résidus d'un autre usage.
Pareil. Les éditeurs commandent au moins cher, et se retrouvent avec des refontes de pilons. Le vinyle vaut ce qu'il vaut, mais quand on broye des disques avec leurs étiquettes papier, le résultat n'est pas ce qu'il y a de plus propre lors de la réutilisation.
Ici encore on peut très bien bosser, avec du vinyl vierge et des colorants qui ne foutent pas la merde (le noir est souvent une daube infecte). Et puis après il faut du pressage en douceur, en prenant le temps. Je dis bien pressage et non injection, comme l'industrie le fait pour réduire ses coûts sur les 45.
Au final on a des merveilles comme les Blue Note, RCA ou Mercury tazuniens de la grande époque, les Charisma, Decca ou EMI robifs, nos Philips, Charlin ou Erato, et bien d'autres.
Et je ne parle pas de trucs idiophiles, simplement de ce qui se faisait en grand public quand les maisons de disques n'étaient pas gérées par des abrutis intégraux.