Voilà Quentin, tu as tout
si je peux me permettre une synthèse:
1. Il faut obligatoirement que la grille soit polarisée à une certaine tension continue par rappoort à la cathode (on ne peut pas la laisser "en l'air"). Cette tension de polarisation est déterminée par le concepteur du schéma
2. Si le concepteur choisit une polarisation "automatique", la grille est polarisée au niveau 0V (masse), et c'est la résistance de cathode qui portera cette dernière à une tension toujours positive par rapport au 0 et donc par rapport à la grille
3. Si le concepteur choisit la polarisation "fixe", la grille doit être polarisée à une tension négative (c'est le cas dans l'étage de sortie de l'ampli de Yves)
4. on utilise donc une résistance pour connecter la grille au potentiel voulu (0 ou source négative). Comme il n'y a pratiquement pas de courant, il n'y a pratiquement pas de chute de tension, le potentiel est donc le même de chaque côté de la résistance.
5. La valeur minimale de cette résistance de grille est fixée par l'impédance d'entrée minimale accepable pour le concepteur (47K dans le cas que tu citais au début)
6. la valeur maximale est indiquée par le constructeur: au delà de cette valeur, ce monsieur sait qu'il y a un risque que des pauvres malheureux électrons restent coincés dans la grille au lieu d'aller vers l'anode: par souci d'humanité on leur fournit une porte de sortie, c'est la résistance de fuite.
Guy