Citation:
Et si le glissement en AB avec polar auto était un plus....
Pas sur. Le courant d'anode moyen augmente lorsque le tube est bloqué sur une partie du signal, ce qui a pour conséquence d'augmenter la tension aux bornes de la résistance de cathode et donc de diminuer Vgk. Le point de polarisation est tiré vers la classe B, avec tout ce que ça comporte (distorsion de croisement etc...). Si en plus Rk est découplée, il va y avoir de la trainée sur Vgk. Testé sur un étage SE d'ampli de guitare l'effet sur le son est immonde : l'ampli fait "prout" par intermittence..
Citation:
Deuzio, la droite de charge en deux segments est plus proche du vrai que la droite seule.
Mais en toute rigueur, la variation de Gm (qui est hénaurme ! pour la 6L6, on passe très progressivement de 10 mS à 0.75 mS avec 300 V de Vak, mais gm se stabilise lorsque g1 devient positive) conduit à transformer la droite du PP en hyperbole...avec comme asymptotes l'axe de Va (Ia = 0) et la droite ayant pour pente 1/4 de Zpp.
C'est ce qui est démontré en comparant modèle de tube réel et idéal. Pour la classe A2 ou AB2, gm est juste linéaire "plus longtemps" mais on a toujours une forte variation au voisinage de Ia=0mA.
Citation:
Avec les triodes, c'est une autre affaire : Rho tend à diminuer fortement quand Ia augmente.
Si on regarde un réseau de caractéristique de tétrode/pentode, on voit que les courbes à Vgs proche de 0V sont plus "pentues" que celle proche du pincement. La résistance interne d'une tétrode varie aussi. Certes la résistance interne d'une tétrode reste bien plus élevée que l'impédance de charge.
De plus, la résistance interne des triodes atteint sa valeur nominale assez rapidement lorsque Ia s'établit.
Citation:
Cela aide à linéariser le Zout. De plus, ce même Rho intervient dans l'effet de couplage entre les branches ce qui contribue aussi à arrondir les angles avec les triodes. On peut se passer de CR !

Peux tu détailler
Citation:
Quattro : Je pense que pour évaluer la linéarité en PP, il faudra étudier la dérivée dGm/dia (lire d rond - on doit pouvoir la tracer facilement avec le réseau de Kellog simulé). La compensation due aux variations de gm est amha directement dépendante.
C'est ce que mes simulations démontrent : la variation de charge est compensée par la variation de gm -> le gain de l'étage reste "constant" jusqu'à écrêtage.
gm vaut déjà dIa/dVgk, le dériver par rapport à Ia, je ne vois pas l'utilité (d'autant que d(d(f(t))/dt)/d(f(t)) =

).
Il devrait suffire de tracer gm (facile avec un réseau Ia(Vgk)), pour le Vak choisi, et s'arranger pour caler le point de polar là où gm vaut sa valeur max/2 et choisir la charge pour que le passage en classe B se produise lorsque gm vaut quasiment sa valeur finale. On devrait pas être loin du fonctionnement optimal (mes prochaines simulations). Alors évidemment, Vak bouge avec le signal et gm n'est surement pas rigoureusement constant avec Vak, mais comme Rho est très élevé pour une pentode, les caractéristiques Ia=f(Vgk) sont quasi confondues (et donc gm) pour une large plage de Vak, hors coude bien sur!
Citation:
C'est pour cela que j'avais suggéré de faire la même simu avec -10 dB par ex....si ce n'est pas trop compliqué.
J'essaye de faire ça ce soir.
Citation:
Et avec des triodes, la 6L6 en connexion triode ferait l'affaire. Mais cela repose la question de fidélité des modèles, car la partie déchet des courbes des triodes devient critique !
La fidélité des modèles par rapport à un tube particulier est secondaire. Le but est qu'à partir d'un type de réseau et ses défauts, être capable d'avoir une idée du point de fonctionnement qui donnera de bonnes perfs en distorsion. Là, la simulation avec un modèle générique très simple qu'on complexifie ensuite est un outil génial.
JB