...disons une expérience !
Le gros problème, c'est que lorsqu'un tube 'lâche' il entraine les autres.....
1 - Pour les paramètres :
Les résistances internes (Rho) se mettent en // (Plaques ou écrans)
Les transconductances (s pour les anciens, ou Gm) s'additionnent (plaques ou écrans idem...)
Le courant est la somme des courants de chaque tube pour une électrode donnée
Les tensions sont identiques pour tous les tubes pour une électrode donnée.
Le gain sur charge infinie (µ) est inchangé (µ = Rho x Gm...) ou plutot, se rapproche d'une moyenne des µ de chaque tube (mais ce n'est pas = à la moyenne arithmétique, c'est bien plus compliqué....

)
Les capas inter-électrodes s'ajoutent,
On utilise souvent les tubes en parallèle pour augmenter la puissance bien sur mais aussi pour réduire la résistance interne d'un étage
2 - Le réglage séparé de chaque tube (point de repos) est un choix important : Si on règle par ex la tension de grille au repos de chaque tube, on fait quand même varier les autres paramètres, selon les degrés de liberté du schéma....
Par ex, si on cherche à obtenir un courant de repos donné, on risque d'avoir un réglage de tension de grille au repos mal placé qui va rapprocher du cutoff ou au contraire du courant de grille !
Si on force la tension de grille, on risque d'avoir un courant de repos incorrecte....
On peut aussi régler le 'Vb' (ou la tension d'écran si pentodes) ce qui est souvent une bonne solution pour se placer au bon point de fonctionnement (Va, Ia) avec la tension de grille au repos qui va bien.
Une bonne valeur moyenne vaut souvent mieux qu'un tas de réglages.

et le choix du réglage ou du paramètre à privilégier n'est pas évident.
3 - L'expérience du triple push d'EL41 montre bien l'effet du 'tube moyen'. Cela gomme les écarts dans la mesure ou ils ne sont pas excessifs. Mais, lorsqu'un tube 'dérape', la difficulté est de l'identifier !
Pascal