Stephane MARIE a écrit:
Entre un Schmidt polarisé via une alim négative et une Rk de forte valeur et le même avec une CCS, il y a une différence de gain non ?
Non.
Citation:
La puissance que devra dissiper le BF256C est egal à:
(tension de gate - tension de drain) x courant dans le Schmidt. J'ai bon ?
Il y a toujours (environ) 2 à 4 volts aux bornes de la résistance de source.
Donc la puissance dissipée sera:
(Tension aux bornes de la source de courant - 4) x courant dans le Schmidt.
La tension aux bornes de la source de courant est égale à la tension d'alimentation négative PLUS la tension nécessaire sur les cathodes du Schmidt pour que les tubes laissent passer le courant imposé.
Elle dépend donc des caractéristiques des tubes et de leur tension d'anode (surtout si ce sont des triodes).
Il est possible de polariser les grilles à quelques volts positifs au dessus du "zéro" (la masse) pour éviter d'utiliser une alim négative . . . mais celà entraine presque toujours un condo de liaison

dans les grilles à moins d'avoir une liaison directe avec l'étage précédent.
Dans ce cas on a un condo de découplage sur la grille qui ne reçoit pas le signal et il a les mêmes inconvénients.
Citation:
En parcourant la DS du BF256C je n'ai pas compris comment on pouvait voir que la resistance entre la source et le drain augmentait considerablement lorsque la tension negative gate/source s'écartait de 4V...Peut-être tous les JFETS font ça
Oui.
Couramment appelée tension de pincement.
Un JFET est normalement conducteur (comme un tube), il conduit moins quand sa gate devient négative. C'est assez brutal autour de -2 à -4 volts . . . environ !
Citation:
Pour le calcul du courant c'est bon ,j'ai les explications:
Citation:
Si on souhaite qu'il soit de 1mA, on prend une résistance de (R=U/I) 4 / 1 = 4 Kohms.
Difficile de faire un régulateur de courant plus simple !
En pratique, la tension de pincement va de -2 à -4V selon les échantillons mais elle est stable.
Yves.