bimole a écrit:
Bonjour Chanmix51,
Citation:
n préamp de phono, donc j'imagine qu'il ripple reject les bruits de l'alim de façon efficace (même si je ne comprends pas encore bien comment il fait). Je vais potasser ça ... merci.
V1 esy chargé par une source de courant quasi idéale càd que le courant débité par le collecteur de Q2 est quasi constant quelque soit la variation de son Vce.
[...]
JB
En fait, je crois que j'ai compris en essayant de t'expliquer mon problème :

on crée une ddp de 5,6V entre l'émetteur et la base grâce à la zener (Vz)

le transistor, tout content, se met à débiter, la résistance sur son émetteur (Re) commence à agir et diminue Veb

dès que la DDP aux bornes de la résistance plus celle de pincement du transistor atteignent Vz, notre transistor ci se retrouve coincé, pas moyen de débiter plus ... bonne vieille technique de pêche où plus on tire sur le fil, plus le noeud se resserre.

Une fois ce débit atteint, la tension Vce n'influe pas dessus. Le transistor absorbe sans effort les variations de l'alim et de la triode.

Les éventuelles variations de Ib auront un impact négligeable sur UR2 (donc sur la tension Vbe) car on s'est débrouillé pour faire passer au moins 10x plus de courant par R2 que Ib.
Quelles pourraient être les différences entre ce montage et un montage à base de mosfet DN2540 sans bootstrap ? 
Les composants qui servent à établir la CCS sont hors du chemin du signal (rolls)

Dans les deux cas, c'est une résistance qui permet d'étalonner l'intensité qui traverse le tube mais dans le cas du mosfet, la résistance crée le bias, 1% de différence sur cette résistance engendre une grosse différence d'intensité dans la branche de mon circuit. Dans le cas du PNP, seule la résistance limite le courant : 1% de différence = tête à toto.

Le débit est relativement indépendant de la température du transistor car
c'est uniquement Re qui limite le débit Ic = Vz / Re. Ce n'est pas le cas avec le mosfet même si j'ai cru comprendre que ce dernier était moins sensible à la météo.
Maintenant, j'ai quand même une question parce que, c'est pas tout de mettre un courant hyper constant dans ma branche
sans signal 
Avec l'arrivée du signal dans ma triode, du courant va s'échapper au travers le condensateur de liaison au grès de la main gauche de Rubinstein et patatra : le courant va de nouveau varier dans ma triode
Alors, bootstrap ou pas bootstrap ?
C'est un peu la question car en fait, je ne vois pas comment je pourrais boostraper avec le montage PNP alors que c'est très facile avec le mosfet.
J'imagine que ... ça dépend

si c'est pour du petit signal alors le courant d'anode de la triode va varier très peu, pas la peine d'entraver son chemin avec du matériel militaire russe : la CCS permet d'avoir un débit correct sans lésiner sur la résistance de plaque de la triode : bon compromis. PNP sans bootstrap.

si c'est pour partir à l'assaut d'un étage de puissance ombrageux, on essaie d'obtenir un swing le plus grand possible sans déformation ... mosfet avec bootstrap impitoyable. La résistance de sortie est d'ailleurs peut être plus faible avec le mosfet du fait que la résistance de bias est sous celui ci (j'imagine Zout ~= 1/Gmosfet (<1 Ohm) alors qu'avec le PNP, Zout ~= Re/µTrans (quelques Ohms) bon ... je ne suis pas sûr de moi sur ce point là).
Dans mon cas, avec la contre réaction du plate follower, ma tension d'anode va varier de +/- 4V ce qui est ... ridicule, l'étage suivant a une impédance d'entrée de 50k. Donc : PNP sans bootstrap.
J'ai bon ?