Je ne suis pas sûr de comprendre la question, mais je ne sais rien faire en fonction de P sauf du "pifomètre empirique" qui fait quand même gagner du temps et évite de s'engager dans des impasses.
La première limitation est Bmax (induction) en alternatif qui dépend de la tension
par spire, de la fréquence de la section et de la longueur du noyau.
Pour ne pas dépasser Bmax, on peut soit diminuer la tension par spire (augmenter le nb total de spires pour une tension donnée), soit augmenter la section du noyau.
En pratique, soit plus de cuivre et moins de fer, soit le contraire !
C'est la nécessité de "faire rentrer" tout le cuivre sans réduire la section du fil (pertes "ohmiques" ou par effet Joule) qui impose une fenêtre cuivre, donc une taille de noyau minimale.
Et voilà l'intensité du courant dans le fil qui apparaît lequel vaut P/U . . . et voilà P qui débarque
En pratique, ceci abouti à une inductance primaire bien supérieure à celle strictement nécessaire.
Quand viendra la nécessité de respecter une inductance de fuite maximale et des capacités parasites minimales pur assurer une réponse correcte aux fréquences hautes et exemptes de résonnances, il faudra aussi trouver de la place pour "faire rentrer" les couches d'isolant ce qui conduit (presque) toujours à reconsidérer à la hausse la fenêtre cuivre et la taille du noyau mais on pourra réduire le nombre de spires.
Itérons
L'inductance primaire augmente comme le carré du nombre de spires mais l'inductance de fuite aussi
L'inductance de fuite diminue quand la taille du noyau augmente, mais les capacités parasites aussi
Itérons encore
Yves.