S'oir Totof,
Le potar dans le PNK , je ne l'ai pas encore essayé, mais ça va venir dans mon prochain PP en cours de finition.
Et comme je ne "simule" pas, je verrai ça "sur le tas" aux mesures.
Mais la question que tu poses fait émerger un sacré paradoxe "con-ceptuel"
La méthode qui permet de régler au mieux la disto d'un PP :
En fait, on limite au mieux en sortie du PP la présence des "mauvaises" H2 en recherchant la parfaite opposition de phase de cette "mauvaise" H2 (non-linéarités) dans chaque branche du PP !
Cela consiste donc à "équilibrer la sortie en dynamique" du PP en "déséquilibrant" un peu le niveau du signal entrant sur une des grilles (une sorte de compensation-amont des inévitables différences de gain de chaque branche)
Bref, on déséquilibre le signal d'entré du PP pour mieux "équilibrer" le résultat final
Si, si ça marche !!!
Or, au niveau du déphaseur qui précède le PP, on cherche à transformer (et amplifier) le signal d'entrée en essayant d'obtenir en sortie deux signaux
en parfaite opposition de phase et d'amplitude strictement égale ...
On "perfectionne" ensuite le déphaseur avec une CCS qui permet une grande égalité du courant dans les 2 tubes du déphaseur qui débitent chacun dans une charge d'anode composées de résistances choisies "identiquement égales" ... d'où des signaux de sortie d'amplitude équivalente ...
Avec le PNK, on peaufine encore le truc en limitant le bruit de partitionnement en faisant passer les courants d'écran dans les mêmes charges d'anode de chaque tube du déphaseur.
NB :Ces courants d'écran bénéficieront donc aussi de l'effet salutaire d'équilibrage de la CCS !!!
Là, c'est le "grâââââl" assuré d'être similairement égal à ce qui est pareil à l'identique
Mais par souci (légitime ?) de "supra-perfectionnisme aigu, conpulsivement redondant" on ajoute un potar "d'équilibrage" dans les bases des totors du PNK ..., ce dernier ayant pour but de parfaire encore +++ l'égalité d'amplitude des signaux de sortie du déphaseur ... , déjà équilibrés par la présence de la CCS qui force à débiter des courants identiques dans des charges choisies de valeur précisément kif-kif pareilles !!!!
NB :J'ai négligé les impédances externes ramenées sur les charges des plaques du déphaseur car, vu la faible valeur choisie pour cette charge (une vingtaine de K en gros ..), ces impédances externes "parasites", n'ont qu'une incidence mineure (d'ailleurs non-corrigeable par le fameux potar de PNK !!!)
Conclusion : dans le cas ou l'on veux utiliser la méthode citée plus haut pour limiter la disto de l'étage PP, il faudrait pouvoir disposer de signaux déphasés que l'on puisse "ajuster" ...
Ces mêmes signaux que l'on s'escrime "comme des bêtes" à rendre les plus égaux possible qu'il est possible d'être possible ... en sortie de déphaseur !
Bon, restons pragmatiques ... en "rompant l'équilibre"

avec ce potar d'équilibrage de PNK :
- on va probablement faire un
tout petit peu "différencier" la résistance interne (dynamique) d'un tube du déphaseur par rapport à l'autre (mais j'y crois pas beaucoup

)
- on va peut-être aussi modifier un peu la pente d'une des pentodes par rapport à sa cousine (AMHA un poil plus probable ...)
Et comme les courants sont censés rester égaux dans les tubes (merci la CCS...), on peut entrevoir timidement de caresser l'espoir d'envisager une éventuelle possibilité (non-garantie avant les tests "dans le dur") ... de pouvoir agir un chouïa sur l'amplitude de sortie des signaux du déphaseur ...

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C'est un peu tortiller du "fion" pour faire une "cagade" rectiligne ...
Et c'est là l'objet du paradoxe conceptuel ...
Mais y'a pas de raisons qu'un schmilblik archi-cogité "au cordeau simu-rectiligne"

... ne permette pas de "dérégler simplement" un bidule qui marche, en vue de corriger des dérives pour qu'elles se compensent en s'opposant ...

...
Yeaaahhh !!!
Bonne réflexion.
Daniel