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Je ne crois pas.
L'impédance parasite admissible dans la cathode me semble seulement dépendre da la pente du tube.
C'est une contre réaction: la tension dévelopée à ses bornes (proportionelle aux variations de Ia) s'oppose aux variations de Vgk.
Je ne comprends pas la notion d'impédance parasite admissible dans la cathode.
Je ne sais pas si on s'est compris. La fonction d'une résistance de cathode est de faire apparaitre une tension de cathode positive et donc de diminuer Vgk, qui lui même, est l'image du courant par la transconductance. Jusque là je pense que nous somme d'accord.
Effectivement résistance de cathode et gm sont liés.
Dans le cas d'une source de courant, celle-ci impose le courant qui la traverse et la tension de cathode apparait à posteriori et n'a aucune espèce d'importante pour la source de courant tant qu'on reste dans sa zone de fonctionnement "source de courant". On peut définir en ce point et de manière fictive une résistance statique en calculant U/I.
En revanche, lorsqu'on applique un signal, la résistance interne de la source de courant devient delta(U)=delta(I), en général extrêmement grande (source de courant oblige!).
Lorsque l'on découple la résistance de cathode c'est justement pour faire disparaitre la contre réaction en courant : le courant alternatif préfère s'engouffrer dans la capacité plutôt que de se frayer difficilement un passage dans la résistance. Le couple définit une fréquence de coupure qui vaut à la louche 1/2piRC (pas tout à fait car les paramètres du tube interviennent...).
Donc ce que je me dis, c'est qu'à fréquence égale, si R est plus grande (source de courant à la place de la résistance classique), on peut diminuer d'autant la valeur de C et peut être tomber dans des valeurs suffisamment basses pour considérer des condensateurs de qualité sans casser la tirelire. Je n'ai ni câblé, ni fait de calculs, c'est juste une intuition.
Ce sont des évidences, mais comme il m'a semblé que le doute planait...
