Bonjour, que de bonnes questions....mais aucune réponse n'a dû trancher définitivement puisqu'on continue à faire les différentes configurations.
Mais je vais donner mon avis, quitte à me faire descendre après !!
1 - Les tétrodes/pentodes en sortie : C'est super pour faire des watts (et de bons watts) mais cela impose une boucle de CR. Si, comme moi, on n'aime pas bien la CR en boucle, alors on trouve autre chose, genre triodes ou charge cathodique....
Cela dit, depuis tout petit, j'ai toujours apprécié le 'son' des 6L6 et de ses consoeurs, va savoir pourquoi ?
2 - L'étage entre le cathodyne et le final est amha indispensable à cause de la réaction à la variation de charge du concertina, sauf si le final reste sagement en classe 'x'
1 et que les charges sont suffisamment élevées.
En tous cas, le cathodyne qui est à mon avis le meilleur inverseur doit donc être suivi par un étage bien sage pour conserver ses qualités. Les choix du point de repos du driveur et de son gain sont d'ailleurs importants pour que son impédance d'entrée soit bien sage.
3 - Le cathodyne est relativement limité en swing avec des tensions d'alime 'raisonnables'. Le faire travailler avec un swing moindre est donc avantageux.
Mettre le gain après, surtout avec des triodes en driveur, généreuses en H2, est avantageux car les principales harmoniques sont paires et éliminées par l'addition dans le transfo. Ceci n'exclut pas de mettre des pentodes en driveur car leur THD peut être très faible donc pas génant. A l'inverse, mettre le gain avant à l'inconvénient d'exiger un swing plus important du cathodyne et de l'ampli de tension. L'H2 d'icelui n'est plus éliminée !
En conclusion,
- Si on a besoin d'un swing 'moyen', le williamson est parfait.
- Pour des swings modestes, on peut avantageusement mettre une cathode suiveuse en driveur (et pas besoin de capa entre driveur et PA

). L'essai peut être fait - et est souvent immédiatement audible - sur des amplis genre PP EL84...
- Pour les gros swings, on revient presque toujours à des formules inverseur suivi d'un driveur à 1 voire plusieurs étages.
Et enfin, n'oublions pas qu'au milieu du siècle dernier, ces appareils étaient faits industriellement et que le nombre de tubes et donc le coût final faisait partie des éléments importants pris en compte par les concepteurs (Compromis, chose due ! - M Colluccci). C'est peut être moins vrai aujourd'hui dans le cadre du DYI ?
PB