Bonjour Chanmix , Totof, PBen et les autres
A la relecture (tardive) du post, il me semble avoir décelé une petite confusion ou des "doutes de compréhension" concernant les classes d'amplification ( A, B, c, AB et c...) , plus ou moins mélangée à la notion de dissipation maximale d"un tube ... n'est-ce pas l'ami Chanmix ?
Ce sont des choses bien séparées, dont seulement la mise en œuvre et les "réglages" que l'on choisit de faire peuvent entraîner une interaction mutuelle entre classe de fonctionnement et courbe (de puissance) de dissipation maximale d'un tube
Ce n'est pas parce que l'on polarise un tube en classe A que l'on ne peut pas avoir de courant grille ( classes A, A2 etc ...) et même en classe A, la droite de charge choisie peut (dans certaines conditions dépasser ou couper) la courbe de dissipation maximale ...
De même pour la classe B, ce mode de fonctionnement n’implique pas forcément que la droite de charge coupe la courbe de dissipation max ...Ça dépend de l'amplitude du signal (entre autres) !
Pour résumer, l’appellation de la classe de fonctionnement choisie (A, B, C, etc ...) ne dépend que du choix de point de fonctionnement choisi "au repos" => valeur de polarisation grille souvent appelée Vg0)
C'est plus simple à comprendre si l'on utilise la courbe Ip = (f) Vg pour situer le point de fonctionnement au repos et non pas la courbe habituelle Ip = (f) de Vp , qui elle comporte en plus les différentes valeurs de Vg ... (en plus de la valeur de Vg2 au repos pour tétrodes et pentodes)
Voir l’excellent topo pour les triodes de Bonavolta ici :
http://www.bonavolta.ch/hobby/fr/audio/t_bas13.htmLa droite de charge est seulement la représentation théorique (sur un graphique Ip=(f) Vp)) du déplacement du point de repos, lorsque l'on "superpose" un signal variable (alternatif, sinusoïdal, carré, ou de forme complexe ...) à la valeur initiale de polarisation "continue et au repos", choisie en l'absence de signal !
Que cette droite de charge coupe ou non la courbe de dissipation max du tube, c'est le choix de la charge du tube (dans sa plaque ou dans sa cathode ...) qui est déterminant dans le fait de dépasser ou non la dissipation maxi acceptable.
Il est évident que selon le tube choisi ( pente, coefficient d'amplification théorique, valeur de la "charge" qui elle-même conditionnera le gain, dissipation maxi possible, ...) , on peut choisir de faire fonctionner le tube dans différentes configurations que l'on adaptera selon l'amplitude du signal d'entrée, le "gain attendu, le taux de distorsion acceptable, les impédances d'entrée et de sortie de l'étage considéré, etc ...
Mais surtout ne pas confondre classe de fonctionnement , dissipation maximale du tube et puissance disponible en sortie ...
Et quand on sait que pour des "petits signaux", en choisissant mal son "point de polarisation grille " au repos, on peut aussi rester en classe A et avoir un taux de distorsion "minable"

, parce que l' on se situe dans la partie courbe de la caractéristique Ip =(f) de Vg, il vaut mieux bien comprendre ce que l'on fait ... ou souhaite faire ...
J' "esplique", comme je peux ... et comme je le sens !
Daniel